Depuis le lancement de l’algorithme Penguin en avril 2012, Google pénalise les sites pointés par trop de backlinks artificiels. Et certains experts se servent de cette règle pour dégrader le référencement naturel d’un site concurrent dans les SERP. Cette technique dépourvue d’éthique suscite de nombreuses controverses, notamment la question de la pertinence de l’outil de désaveu de liens sur le moteur de recherches.
Essor du negative SEO depuis l’arrivée de l’algorithme Penguin
Si travailler à améliorer la visibilité d’un site sur le web est un défi de chaque instant pour les spécialistes du SEO, certains cherchent à faire chuter celles des concurrents. Sachant qu’avec son filtre Penguin, Google identifie les sites pointés par des liens retour de mauvaise qualité, mais en grande quantité, et les déclasse; le negativeSEO a connu un essor fulgurant.
Pour que le moteur dévalorise les sites dont ils veulent se débarrasser, les référenceurs indélicats les « bombardent » de milliers de liens cassés ou de spams. Au fil du temps, des techniques visant à affaiblir le référencement naturel des autres se sont ajoutées et perfectionnées :
- création de faux profils sur les réseaux sociaux pour détruire la e-reputation,
- duplication et diffusion d’un contenu original sur Internet pour qu’il soit classé comme pourriel,
- etc.
Une technique efficace qui affecte différemment les sites
Beaucoup parlent d’un mythe, soulignant que l’algorithme de Google ne tient plus compte des backlinks de piètre qualité.
Pourtant, il y a quelques années, la société texane Tasty Placement a réussi un test de NSEO dont elle a partagé l’infographie explicative sur Internet. Pendant deux semaines, elle a bombardé un site classé 3e sur la requête « pool cleaning houston » de dizaines de milliers de mauvais liens provenant de forums, de blogs, de bandeaux…
Très rapidement, la société est parvenue à faire dégringoler le site dans les résultats du moteur, jusqu’à le faire disparaître de la première page en moins d’un mois. Et pour cette opération, elle n’a dépensé que 45 dollars. Et elle n’est pas la seule à avoir fait ce type d’expérience.
Il faut néanmoins noter que tous les sites ne sont pas aussi vulnérables face à une telle attaque. Les sites ayant une certaine ancienneté, dont la notoriété est déjà bien établie grâce à de nombreux backlinks de qualité, et qui bénéficient de la confiance de Google comme étant une source d’informations fiables, sont nettement plus complexes à « spammer » qu’un site récent et encore peu connu.
L’outil de désaveu de backlinks, pour ou contre ?
Des solutions existent pour se prémunir du Negative SEO :
- Configurer des alertes ;
- Surveiller les mentions sur les réseaux sociaux ;
- Suivre ses backlinks ;
- Protéger ses contenus du plagiat.
Une autre alternative consiste à recourir à l’outil de désaveu de liens de Google. Le sujet suscite la controverse, certains spécialistes soutenant qu’il revient à Google seul d’ignorer les liens qui ne satisfont pas à ses critères de qualité. D’autres, en revanche, estiment qu’il reste nécessaire pour les propriétaires de site internet de signaler au moteur d’ignorer certains liens entrants lors de son évaluation du site.
Attention, cet outil est à manier avec précaution, car le risque est de rejeter des backlinks que Google considère bons et affecter ainsi sévèrement le ranking du site. Ceux qui maîtrisent mal son fonctionnement, ou veulent jouer la carte de la prudence pour éviter une erreur potentiellement fatale pour la visibilité de leur site ont intérêt à solliciter l’accompagnement d’experts en netlinking.
Quant à ceux qui se laissent tenter par la perspective de nuire à un concurrent, ils ont intérêt à protéger leur identité, car la pratique est illégale et les contrevenants peuvent payer très cher si leurs méfaits laissent des traces.
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Une réponse à “Se protéger du negative SEO pour préserver le référencement naturel de son site”
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