En SEO, le suivi du positionnement d’un site dans les SERP implique de contrôler également ses performances.
Pour cela, Google Tag Manager (GTM) est l’outil indispensable, à la fois efficace et gratuit. Mais pour des résultats optimisés, l’analyste web doit définir en amont les indicateurs à mesurer et configurer les déclencheurs qui permettent l’activation de ce tag et l’obtention des informations souhaitées.
Voici les points essentiels à considérer :
1) Affichage des éléments importants
L’affichage correct des éléments les plus importants du site (texte, image,message d’erreur sur un formulaire…) sur l’écran de n’importe quel appareil utilisé par les internautes est crucial. Google Tag Manager renseigne l’analyste web sur :
- la durée d’affichage,
- le pourcentage d’un élément ponctuel ou récurrent (image, infographie, tableau…) sur l’écran du visiteur.
- La configuration de la balise dans l’interface de GTM est la première étape (type, suivi, catégorie, action).
- Vient ensuite le paramétrage du déclencheur, en sélectionnant « Visibilité de l’élément » dans le menu déroulant, puis en définissant le délai et le pourcentage d’affichage des seuils qui déclenchent l’événement. Les experts recommandent en outre de limiter le nombre d’événements, Google Analytics n’étant capable de gérer que 500 événements par session.
- Enfin, une organisation rigoureuse des déclencheurs s’impose, car l’outil étant incapable de repérer les doublons, si un tag est configuré deux fois, les données risquent d’être totalement erronées.
2) Mesure de la profondeur de défilement
Sur les pages longues ou avec beaucoup de contenu, de nombreux internautes renoncent à défiler jusqu’en bas. GTM permet de savoir à quel endroit le scroll s’est arrêté.
- Comme précédemment, le premier travail consiste à paramétrer la balise de suivi du niveau de scrolling avec les mêmes variables (type, suivi, catégorie, action).
- Ensuite, la configuration du déclencheur implique de lui trouver un nom et de définir son type (« Profondeur de défilement ») associé au pourcentage minimum (10, 25, 50, 75, 90, 100 pour cent) de scroll vertical (« Profondeur de défilement vertical ») ou horizontal (« Profondeur de défilement horizontal »).
3) Suivi des clics
Il peut également s’avérer pertinent pour l’analyste web de suivre les clics, qui indiquent le parcours de l’internaute sur le site. La classe ou l’id CSS de l’élément à suivre (il est possible d’en suivre plusieurs) doit être recherchée dans le code source de la page. Lors de la configuration de la balise, l’action choisie doit être « menu ».
Quant au déclencheur pour le suivi des clics, il doit être paramétré dans la section « tous les éléments » > « clic ». Après sélection de « certains clics », il faut recopier l’identifiant classe ou id CSS dans le champ qui suit « Container ID » > « contient ».
4) Tracking du visionnage de vidéos YouTube
Si le site diffuse des vidéos YouTube, leur visualisation partielle ou intégrale est un autre élément à vérifier. En fonction des options choisies, un événement se déclenche lors du lancement de la vidéo, de sa fin, d’une pause, et éventuellement de l’atteinte ou non du seuil de lecture fixé.
Dans tous les cas, un test avec l’outil de preview GTM est indispensable pour s’assurer du déclenchement effectif du tag et de l’envoi correct des informations sur Google Analytics ou une autre plateforme.