Perte de backlinks, les chiffres alarmants d’Ahrefs
Le netlinking est l’une des 2 composantes essentielles de toute stratégie de référencement naturel d’un site internet dans les moteurs de recherche.
En revanche et à l’inverse de la publication de contenus, la démarche d’acquisition de liens externes ou « backlinks » doit être effectuée en permanence pour maintenir une position SEO élevée et pérenne dans les résultats de recherches.
En effet, selon une toute récente étude publiée par Ahrefs, les backlinks disparaissent ou deviennent inaccessibles au bout d’un certain temps et dans ses conclusions, Ahrefs esquisse quelques pistes afin de contrôler régulièrement ses liens et d’adapter alors ses actions en référencement naturel.
Les causes de disparition des liens externes
Selon Ahrefs, un service en ligne d’analyse du netlinking, 74,5 % des backlinks redirigeant vers 2 062 173 de domaines différents ont disparu entre 2013 et 2022. Concrètement, 66,5 % des liens externes analysés n’existent plus et 6,45 % renvoient des erreurs temporaires, ce qui permet de conclure que la plupart des backlinks ont donc une durée de vie limitée.
Ces conclusions confirment les résultats d’études précédentes concernant l’invalidité d’une grande partie des liens vers des sites privés ou publics, ainsi que vers des médias sociaux après seulement quelques années.
Ahrefs relève plusieurs causes à ces pertes :
- 47,7 % ne peuvent plus être crawlés par le logiciel, notamment en raison de la suppression de la page ou du domaine ;
- 34,2 % ont été retirés du contenu des pages vers lesquelles ils pointaient par le propriétaire du site ;
- 6,45 % affichent une erreur de crawl ;
- 5,99 % redirigent la page référente vers une autre URL (redirection 301/302) en raison de l’abandon des links historiques lors de la migration ou de la refonte d’un site ;
- 4,11 % des backlinks renvoient vers des pages référentes disparues (410) ou répondant en 404 (malgré la présence d’un lien externe dans la page, la redirection ne se fait plus) ;
- 0,82 % renvoient vers une page canonicalisée vers une autre URL ;
- 0,73 % concernent une page qui contient désormais la balise meta robot « noindex ».
Les solutions pour préserver l’efficacité de sa stratégie netlinking
Cette étude d’Ahrefs met en lumière le problème du « link rot », qui désigne l’apparition et la disparition de liens au bout d’un certain nombre d’années, parce qu’ils sont obsolètes ou parce que le propriétaire les a simplement supprimés.
Elle rappelle ainsi aux professionnels du SEO qu’ils ne doivent pas miser sur la pérennité des liens sur le moyen ou le long terme pour asseoir le référencement naturel d’un site. Car le risque est bien entendu une perte significative de trafic organique.
Un contrôle régulier de ses « backinlinks » s’avère par conséquent indispensable pour s’assurer de l’existence des domaines référents et faire corriger les éventuels liens défaillants par le webmaster des sites qui les hébergent. Ces ajustements sont possibles dans les cas suivants :
- absence de configuration de redirections 301,
- non-intégration du lien lors de la refonte de la page,
- erreur 404 alors que la page existe sous une nouvelle URL,
C’est donc une démarche chronique de contrôle et d’échange de liens entrants qu’il est nécessaire pour maintenir son positionnement google et cela conduit souvent à une rente de situation désirée par les agences de référencement qui ne travaille que sur cette composante négligeant les contenus textuels nettement plus pérennes.
Il est de même crucial de poursuivre l’acquisition de liens via des plateformes spécialisées, le guest blogging (articles de blog invités) ou des stratégies de PBN (Private Blog Network ou réseaux de blogs).
En savoir + : https://ahrefs.com/blog/link-rot-study/
2 Réponses à “Perte de backlinks SEO dans le temps”
[…] Gary Illyes, analyste au sein de l’équipe Google Search lors de la conférence PubCon. Les backlinks ne feraient donc plus partie du top 3 des résultats de recherche organiques du célèbre moteur […]
[…] une éventuelle disparition des meilleurs liens retours en trackant les URL correspondantes. Privilégier son propre nom de domaine plutôt qu’une […]